Le Foyer de l’Enfance

Pour la protection et les droits des enfants, Mme Dopé Adjoko Pessou Benedicta KOUDADJE-ASSAGBA a créé un orphelinat «entièrement féminin» en 2008. Il s’appelle Foyer de l’Enfance Sainte Thérèse d’Agbata. Dans ce centre d’accueil, seize (16) filles bénéficient d’un soutien financier et matériel pour la poursuite de leurs programmes scolaires et leur réussite dans la vie.
Leur tranche d’âge va de six (06) à dix-huit (18).
Leur niveau d’éducation va de la deuxième (2e) année du primaire à la douzième (12e).

En plus de la scolarisation, ces filles de l’orphelinat reçoivent une formation pratique en activités génératrices de revenus telles que la fabrication de savon local, de savon liquide, d’huile végétale de noix de coco, de potager, de tricotage …

LOCALISATION GEOGRAPHIQUE

Rue KPATATIKO, TEKO VILLE – Entre Immeuble KPAKPAVI et Centre Médico-Sociale AGBATA.

AGBATA/BAS-MONO/ PREFECTURE DES LACS-REGION MARITIME

 

JUSTIFICATION

Le TOGO est l’un des pays les plus pauvres du monde avec une situation sociale alarmante malgré les efforts déployés dans ce secteur. Ces dernières années, le nombre d’enfants de rue, d’enfants vulnérables et d’orphelins a augmenté et les structures d’accueil pour enfants sont souvent débordées et même obligées de refuser ces enfants faute de moyens. En 2013, selon une enquête du ministère de l’Action sociale, il y aurait 23 163 orphelins des deux parents, 82 164 orphelins du père et 120 413 orphelins de mère, pour un total de 225 740 orphelins à travers le pays. Malgré ce nombre élevé, il n’y a que 12 centres d’orphelinats pouvant accueillir 50 orphelins et seulement 100 000 enfants sont pris en charge par le Département de l’action sociale. Nous nous retrouvons donc avec plus de 125 740 enfants abandonnés dans la rue et livrés à leur destin. Une telle situation alarmante nous a conduits à construire notre centre d’orphelinat appelé « Foyer de l’Enfance Sainte Thérèse d’Agbata » en 2008 avec une capacité d’accueil de 20 orphelins.

Notre orphelinat est «entièrement féminin», tout d’abord parce que les filles sont plus vulnérables que les garçons et, d’autre part, qu’elles sont les futures mères, donc les futures actrices principales de l’éducation.