De retour de la 4ème conférence mondiale tenue à Beijing en 1995, le rapport de la délégation togolaise a souligné que:
La situation des femmes dans son ensemble reste préoccupante, peu de progrès ayant été réalisés pour parvenir à l’égalité entre les sexes.
Le rôle important des femmes rurales dans la croissance économique des pays développés et des pays en développement semble être ignoré, car il n’est même pas accompagné.
Bien que des textes internationaux tels que le programme d’action de Beijing reconnaissent la contribution des femmes rurales à l’économie de leur pays, elles se heurtent néanmoins à de sérieux obstacles pour s’acquitter efficacement de leurs multiples rôles au sein de leurs familles et de leurs communautés.
Le développement rural est négligé par ceux au pouvoir.
Partout dans le monde, on constate que la violence à l’école frappe de nombreux enfants, notamment en Afrique. Les filles sont les premières victimes de ce type de violence qui freine leur scolarité.
La reconnaissance de la violence à l’égard des femmes et des filles en tant que facteur de décrochage scolaire est souvent insuffisante et peu prise en compte dans les politiques et programmes d’éducation.
Face à ce rapport déplaisant, certaines femmes attachées à la justice et à la promotion de la femme ont décidé de s’unir pour aider à soulager les souffrances des femmes et des filles à travers la création de l’ONG CREDO-ACTION.
Le nom CREDO-ACTION a été choisi parce que nous voulons que cette ONG soit une ONG de foi et d’action.